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PETRISBERG
Historique de la "colline", la montagne sacrée des Trévirois...




"La Tour" au Belvédère !

Le château d'eau et "la Tour" au fond

Historique de la "colline"

L'historique du Petrisberg provientdu site :

http://www.petrisberg.de/petrisberg-nouveau/projet-de-reconversion-du-petrisberg/

A noter qua la page semble introuvable. Une reconstruction de leur site sans doute...

"30 avant J.C. - Camp militaire romain

Création d'un camp militaire romain, qui sera déjà délaissé quelques mois plus tard, avant que la ville romaine d'Augusta Treverorum, (aujourd'hui Trèves), ne fut fondée au 16e siècle avant J.C".

"1520 - Franz von Sickingen

C’est tout d’abord à des fins militaires que le Chevalier Franz von Sickingen utilise le site du Petrisberg. Il tente de conquérir la ville de Trèves à la force de canons, que l’on nomme aujourd’hui "Franzensknüppchen". En raison de la résistance acharnée de la population, il doit finalement se résilier et se retirer. Le "Franzensknüppchen", lieu-dit de la Sickingenstrasse construite en 1901 sur le Petrisberg, est nommé d'après lui. Jusqu’à aujourd'hui, la Sickingenstrasse conduit sur le Nouveau Petrisberg. A mi-chemin, juste avant l'ascension finale, se trouve le belvédère le plus populaire du moment, qui offre une superbe vue panoramique sur toute la ville de Trèves".

"1590La chasse aux sorcières

Le Petrisberg, et tout particulièrement le périmètre autour du "Franzensknüppchen", sont présumés être des lieux où dansaient les sorcières; de cet endroit, elles sont supposées avoir planifié, lors d’occultes rituels, la destruction de la ville de Trèves. 700 personnes sont victimes de l’hystérie de la persécution qui fait rage à l’époque. Ce n’est que plus de 50 années plus tard, que tous les procès de sorcières seront résolument interdits".

"1929-1930 Edification du cloitre de Sainte Clara

Les religieuses Capucines (ordre fondé par François et Clara d'Assises) ont construit le Cloître de Sainte-Clara sur le Petrisberg pour marquer leur affiliation à l'Ordre de la Convention basé à Roermond. A la fin de la guerre, il servit de prison aux soldats allemands et immédiatement après, il fut à nouveau occupé par les religieuses et est utilisé en tant que cloître jusqu'à nos jours".

"1935 – 1938 Planification d'un couronnement pour la ville

Sur le Petrisberg, on planifie un nouveau "couronnement pour la ville". Dans la phase préliminaire de la construction d'une université, doit d’abord être construite une école pour professeurs de lycée. En parallèle, on prévoit également la construction de casernes. Cependant seuls seront construits en 1938, la Caserne Kemmel ainsi que le camp de baraques, lequel est utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale comme camp de base pour les prisonniers de guerre (STALAG XII D).

"1940/41 - Jean-Paul Sartre, prisonnier sur le Petrisberg

Le prisonnier le plus célèbre du camp de prisonniers de guerre STALAG XII D, est sans aucun doute l'écrivain et philosophe français Jean Paul Sartre, membre de la Résistance française. Il a été emprisonné sur le Petrisberg dans la période de juillet 1940 à mars 1941. Dans le "Journal de Matthieu", il décrit les conditions relativement humaines du camp de prisonniers de Trèves. En outre, c’est à Trèves qu’il écrit sa première pièce de théâtre "Bariona ou le fils du tonnerre"".

"1945 - Occupation des Forces Françaises à Trèves

Après la victoire des alliés, le terrain a été utilisé par les troupes d'occupation françaises et complété par la construction de l'hôpital militaire "André Genet", dans lequel se trouve aujourd'hui le Campus II de l'Université de Trèves, avec comme unités d’enseignement la Géographie, l’Informatique et l’Informatique appliqué à la gestion. La ville de Trèves héberge à l’époque, la garnison française la plus importante basée en Allemagne et la deuxième, par rapport à son importance, en dehors de la France".

"1958 Château d'eau

Pour la toute première fois, 400 mètres cubes d'eau provenant du barrage de Riveris, jaillissent dans les réservoirs du château d’eau nouvellement construit sur le Petrisberg. Après quelques années seulement, l'expansion des quartiers urbains situés sur les hauteurs de la ville requiert la construction d’un réservoir d'eau plus grand et situé plus haut. C’est pour cette raison que son exploitation initiale sera arrêtée en 1988. Pour l’Exposition horticole régionale 2004 de Trèves, le château d’eau, mis jusqu’alors mis au rebut, sera réhabilité et rénové par la Société municipale des Eaux (SWT - Stadtwerke GmbH). L’emblème du Petrisberg est fraîchement repeint et est mis en scène par un jeu de lumières. Aujourd’hui, le château d'eau est utilisé comme mât pour les antennes radio, comme par exemple, pour les pompiers et la police de Trèves. Lors d’occasions spéciales, la plate-forme d'observation, que l’on atteint par un escalier de 145 marches, peut être visitée".

"1996 – 1997Introduction des mesures de développement urbain

Introduction des analyses initiales pour les mesures de développement urbain du Petrisberg par la ville de Trèves".

"1998 – 1999Retrait des Forces Françaises

En 1998, après plus de 40 ans d’utilisation militaire, le Petrisberg voit le retrait des derniers militaires français. Par la suite, la zone de reconversion entière est planifiée pour un usage purement civil. Dans le cadre du processus de planification préliminaire et lors de diverses réunions de discussion quant à l'avenir du Petrisberg, on reconnait unanimement l’énorme potentiel de son développement pour l’habitat, le travail et les loisirs ainsi que les avantages directs pour l'Université existant déjà sur le plateau de Tarforst".

"2000Etude de faisabilité

Réalisation d'un premier concept structurel et d’une étude de faisabilité pour le développement du Petrisberg, en termes de mixité d'usage, de protection du paysage, de création de zones loisirs et de liaisons de transport".


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Le site (voir lien indiqué en début de page) expose en outre le projet de reconversion suite au départ des troupes Françaises d'occupation en 1998/1999… Leur page d'accueil  indique :

"La reconversion des biens militaires occupe une place prépondérante dans le développement urbain de la ville de Trèves. Avec jusqu’à 15.000 soldats temporairement stationnés sur le territoire communal, Trèves était la deuxième plus grande ville de garnison française après Paris. Le site, autrefois utilisé à des fins uniquement militaires, représente pour la ville un énorme potentiel d’occupation des sols avec une superficie totale d'environ 500 hectares.

Le Petrisberg est la zone de reconversion la plus significative au niveau de la ville de Trèves, à la fois en raison de son exceptionnel emplacement directement au-dessus du centre-ville, et de son importance structurelle pour la ville et pour la région de Trèves. Avec la reconversion des casernes du Belvédère, la ville de Trèves a saisi l'occasion de développer, sur le site du Petrisberg, un nouveau quartier urbain de première catégorie.

Depuis l'abandon de la base militaire du Petrisberg en 1998/1999, et avec la création de la Société  EGP Petrisberg GmbH en fin de 2002, s’offrit la possibilité de développer les quelques 70 hectares de friche urbaine en une nouvelle zone urbaine résidentielle, entre le centre-ville et le campus universitaire, ainsi que de pourvoir celui-ci d'une nouvelle mixité d'usage. Au milieu des années 1990, les idées et concepts pour son utilisation prévoyaient, en plus de la création de quartiers de haute qualité résidentielle, tout particulièrement le développement d'un parc scientifique (WIP/Wissenschaftspark), à proximité directe de l’Université. Le WIP-Parc scientifique de Trèves est ainsi l’élément central du développement du Petrisberg."

Et, sans doute avec un brin de nostalgie, les "anciens militaires stationnés en Allemagne" ont créé leur site :

http://www.cerclenationaldesanciensmilitairesstationnesenallemagne.com/content/pages/histoire.php?id=33

Le cercle nationnal indique par ailleurs :

"Cet ancien camp de prisonniers de guerre, le Stalag XII-D situé sur la colline du Pétrisberg dominant la ville a été occupé à partir du 16 Novembre 1945 par le 90ème Bataillon du Génie.
De nombreuses autres unités ou éléments d'unité vont y être stationnées comme le Groupe de Transports 500 (GT 500), unité dépendant du Train des Équipages Militaires, le 51ème Bataillon des Services (51 BS) qui lui succèdera à sa dissolution le 1er Mars 1960, ou encore la Compagnie d'Eclairage de Brigade (CEB 1) , le 81ème Régiment de Soutien à partir du 1er Octobre 1970.
On y trouvait également le Bureau Postal Frontière " P " (SP initial 70500), organisme postal militaire qui assurait le lien entre la zone des armées (front ou zone d'occupation) et la zone de l'arrière.
Se situant dans le petit bâtiment en "L" à l'Est de la route centrale, il fut définitivement dissous le 1er Juillet 1994. L'entrée principale se trouvait face à celle du Quartier du Belvédère, réservé à l'Artillerie. Un escalier débouchant à proximité et venant de la Domanenstrasse au pied de la colline, permettait aux militaires en permission, de descendre à pieds en ville. La restitution des casernements au Bund eut lieu le 25 Août 1998.
Depuis 2006, des travaux importants de transformation de la totalité du site du Pétrisberg sont en cours. L'ancien Stalag XII-D ou Quartier du Pétrisberg ont fait place à des zones résidentielles, entourées d'espaces verts ou de plan d'eau.

ATTENTION : Le site indiqué ci dessus (cercle des anciens militaires stationnés en Allemagne) semble avoir quelques problèmes. J'ai laissé l'adresse uniquement dans le but de préciser la source de mes renseignements.
Alain Giletta (connu des anciens FFA) qui avait inséré sur ce site des photos et qui faisait partie de ce cercle me l'a confirmé.