Accueil

Sommaire

Récits
Stalag XII D
Récits de prisonniers
Liminaire

Les diverses pages que vous trouverez dans le menu "récits", pourront vous paraître longues. Si le coeur vous en dit, vous les lirez avec une pensée pour eux. Les propos de ces prisonniers concernant le XII D sont insérés en italique. Leur récit peuvent concerner parfois d'autre lieux...
Les anotations d'introduction ou commentaires que je pourrais faire seront insérés en caractères normaux et marrons.
ATTENTION :

Les récits relatifs aux prisonniers de guerre Italiens au Stalag XII D à Trèves ont été récupérés sur la toile grâce à Google.it.
La traduction de ces pages n'engage que moi... En Italien, l'on dit "tradutore traditore" ce qui veut dire traducteur traître. Je crois toutefois que le sens général n'a pas été entaché.
La roulette de votre souris vous ramènera rapidement en haut de page si vous souhaitez changer d'auteur ou aller dans un autre menu. Inutile de rajouter des boutons superflus...

Sans vouloir philosopher, je voudrais rajouter quelques mots...

A ces lectures, on finit par "s'habituer"…

Terrible constat. Peut-on s'habituer à l'horreur ? Je le pense... L'important en ces circonstances est de sauver sa peau, ne pas penser que la prochaine charrette pourrait contenir notre tas d'os. Un sentiment qui évacue à des années lumières toutes sortes de préjugés. L'instinct de survie, celui qui vous anime dans les situations les plus périlleuses, supplante le raisonnement et l'homme redeviendrait (je le dis au conditionnel) une bête de somme. Ce n'est seulement lorsque demeure une petite flamme d'espoir dans notre esprit, que la réflexion peut l'emporter. Une faculté sélective qui ne devait pas être le commun de la plupart de ces malheureux mortels...

Vous allez me dire que les conditions dans les stalags étaient meilleures que celles des camps de concentration...

Sans doute (???) mais l'on mourait quand même, et que l'on meure de sévices et de privations ou d'expériences médicales très particulières, la mort en est la conclusion.
Avez vous peur de lire ???  Feriez vous comme moi qui, fut un temps, faisais l'autruche dans l'insouciance de mes vingt ans ? Je me suis secoué et la vérité est venue en face de plein fouet.

Oui, on est mort au Pétrisberg, comme on est mort à Dachau, Gross Rosen ou ailleurs...

Il y a des passages à faire frémir. Toutefois je me dois de préciser à tous ceux qui pensent "tout" savoir et en particulier ce qu'ils auraient fait en pareilles circonstances (là il convient de se plonger dans la lecture des divers documents mis à disposition sur ce site) que personnellement, moi qui écris, je ne le peux !
Qui peut dire ce qu'il aurait fait si sa vie avait été en jeu dans un camp où la mort rode, mort quotidienne, par dizaines, mort impalpable, parfois mort subite, mort qui rôde comme l'odeur nauséabonde sortant des reviers où agonise ton meilleur ami ?

Celui qui se targue de répondre n'a, comme moi, pas connu cet enfer. Celui qui l'a vécu ne répond pas, parce qu'il ne peut répondre. Il tait son angoisse, il tait ses souffrances, il enfoui en lui toutes les cruautés subies.
Et, si un jour il avait eu à choisir de donner son morceau de pain à son meilleur camarade en train de mourir pour qu'il vive un quart d'heure de plus, il ne vous le dira pas.

Soyons humbles. Taisons-nous et n'oublions pas !