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TREVIRI Une histoire personnelle |
L'auteur
en tenue
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Ville et arrondissement dans le
land
de
Rhénanie-Palatinat située sur la Moselle. La
Porta Nigra, le pont Romain édifié
en 45 après JC encore en excellent état,
l'amphithéâtre, la basilique de
Constantin, les termes Impériaux, indiquent que les
légions de Rome sont passées
par là.
Rien ne prédisposait,
sinon le pur hasard, à ce qu'une
année de ma jeunesse soit "enterrée" en cet
endroit. Privilège de la
conscription.
Vous pensiez alors à
vous distraire et les maisons à
colombages, les rues pavées typique de cette ville au bord
de la Moselle, les
monuments laissés par César, vous passaient au
dessus de la tête… A fortiori les
événements de la dernière guerre,
évènements qui ont mené
l'armée Française en occupation.
Il ne m'a pas
paru de bon aloi
de mélanger les souffrances de tous ces prisonniers de
guerre
avec une conscription où ous
étions
dans l'ignorance la plus totale quant aux aléas
antérieurs survenus dans
la zone où nous jouions au "petit soldat".
C'est
pour
cela qu'il m'a semblé opportun d'élaborer un site
particulier à mes "mémoires
militaires" ! Dans la
mesure où, par le plus pur des hasards, vous seriez
intéressés par celles ci, le lien
suivant vous mènera directement sur le site !
http://moro.claude.free.fr/militaire/
2) Le site "TREVIRI" et ma motivation
Comme je le dis dans le préambule, ce n'est que quarante après ma conscription, fin 2012, que je me suis aperçu que le Pétrisberg avait son histoire. Une histoire terrifiante. Sous le "choc", j'ai voulu réaliser ces quelques pages web pour que la mémoire perdure. Aurais-je voulu exorciser ma pensée ?
Dans
un premier temps, j'ai voulu élaborer un petit recueil
d'archives trouvées sur le net. Pour le XII D elles sont
peu nombreuses.
Seuls quelques récits de protagonistes passés par le
Pétrisberg (Trèves) durant
la seconde guerre mondiale.
Les "auteurs" ont souvent été déplacés d'un camp à
l'autre (Acquistapace) ou ont fait un bref séjour suite à une tentative
d'évasion (Tanguy de Courson). Ce sont donc des extraits, concernant plus
particulièrement le XII D, qui sont rapportés. Cela n'exclue pas d'autres
passages dans d'autres lieux où ces prisonniers, exemple d'Acquistapace, ont
été internés.
Restituer l'intégralité de leur narration équivaudrait à
deux inconvénients. Une longueur trop importante des pages web. Près de 150 pages
en deux "tomes" pour Jean Louis Morvan, 38 pages pour Tanguy de
Courson, 12 pages pour Acquistapace. Pour Victor Sacré, les 8 pages
"saisies" sur internet ne sont qu'une infime partie.
Le second désagrément pourrait se révéler comme des
"bis repetita placent", termes latins que tout un chacun connaît
(pour décrire la répétition) et qui fût la langue parlée par "nos"
ancêtres Romains présents sur ce plateau deux millénaires auparavant.
Ces termes, incongrus de mon point de vue lorsqu'il s'agit
de l'enfer vécu par ces kriegsgefangeners, résument pourtant l'essentiel : vie,
souffrance, mort. Et l'on recommence : vie, souffrance, mort. Et encore : vie,
souffrance, mort. Quand cela s'arrêtera-t-il pour eux ? Une envie folle de stopper
le train de l'histoire…
Qui parle du Roi des Boxeurs ? Il y en avait encore en 1971 !
Les noms de mes camarades sont encore imprégnés dans mon cerveau. Je les tairais pour éviter la CNIL...Si par hasard ils "tombent" sur ces pages, qu'ils me contactent. Mon adresse électronique est dans l'onglet "recherche de documents"...