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Stalag XII D
Récits de prisonniers Jean Louis Ballay |
Ce
matin,
par hasard, j'ai pris connaissance de votre site que j'ai
feuilleté brièvement.
Merci pour
ce travail !
Je suis la
fille de Jean-Louis Ballay dont Adolf Welter fait
référence.
Je n'ai pas
lu ce livre qui est en allemand mais effectivement il aurait
apparemment
embelli le récit de notre père au Stalag XII D.
Ses
écrits originaux
et en français ont été
déposés avec son accord par ma soeur
Françoise Ballay
dans les années 1990. Ils peuvent être
consultés à l'Association
pour l'autobiographie.
https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/apa
D'après
la Synthèse
de Nicolas Hannier :
"L'ouvrage
recense également plusieurs témoignages de
prisonniers dont des extraits du
journal du prisonnier Jean-Louis Ballay auquel quatre pages sont
consacrées. A
son arrivée au camp en septembre 1940, Ballay se plaint du
manque de propreté
et d'espace dans les baraquements ainsi que de la difficulté
de manger chaud.
Il n'y reste cependant que quatre jours avant de se porter volontaire
pour un
travail d'ouvrier agricole dans une ferme située en dehors
de la ville de Trèves.
Coiffeur de profession, il n'est pas habitué à
travailler dans les champs".
Il
aurait
sans doute été plus apte à travailler
aux champs s'il était arrivé directement
du salon de coiffure au Stalag.
Cependant,
son activité de, soldat appelé, date d'octobre
1936, il avait 20 ans. A à peine
6 mois de retour dans la vie civile, il fut rappelé, comme
bien d'autres, le 21
mars 1939.
Départ
depuis
Marseille pour Tunis 1-4 avril 1939. Marches de nuit (40 kms + ou -) -
bivouac
dans les déserts d'Afriques- tranchées-
tempêtes de sables... retour en France
en mai 1940 en pleine guerre et actif au combat. Il est fait prisonnier
le 17
juin 1940 entre Orléans et Blois. Débute la
longue colonne de prisonniers qui
marcheront a Voves dejà le 22 juin, puis départ
le 6 septembre jusqu'à Chartres
avec le croisement d'une France en flammes et en exode. De la, c'est un
convoi
en train jusqu'à Limburg. Stalag XII A le 11 septembre, puis
Stalag XII D le 25
septembre.
Mon
père décrit
les baraquements comme de grands hangars dont des lits
superposés de cinq sont à
même les planches. 3 heures de queues rythmée de
coup de crosses pour récupérer
une gamelle et encore queue pour recevoir un biscuit qu'il
décrit comme
ressembler à de la sciure de bois.
Apres s'être
evadé le 6 juillet, repris, il retourna au Stalag
à Trèves (XII D ?) le 13
juillet 1942.
De la, bien
d'autres événements encore avant sa
libération le 6 août 1943.
Je
précise
en effet qu'une amie a lu la traduction en Allemand de ce
récit que monsieur Welter
s'était procuré, elle y a relevé des
données erronées grotesques laissant
supposer que les prisonniers étaient bien traités
au stalag.
Jean Louis
Ballay
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