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Récits
Stalag XII D
Récits de prisonniers
Jean Louis Ballay

Ceci est l'histoire de Jean Louis.
C'est au début de l'année 2024 que j'ai été contacté par Catherine Ballay sa fille. Une correspondance s'est établie entre nous ainsi qu'avec Françoise sa soeur. Je dois dire auparavant que le nom "me disait" quelque chose. En effet, Jean Louis a été cité dans le livre d'Adolf Welter (largement mentionné sur ce site). Il a repris une partie de son histoire. Avec quelque controverses qui seront relatées ci après, sans polémique, mais pour retracer la vérité.
Ci après ces correspondances... (elles seront laissées en noir).

Le 08 janvier Cathy m'écrit :

Ce matin, par hasard, j'ai pris connaissance de votre site que j'ai feuilleté brièvement.
Merci pour ce travail !
Je suis la fille de Jean-Louis Ballay dont Adolf Welter fait référence.
Je n'ai pas lu ce livre qui est en allemand mais effectivement il aurait apparemment embelli le récit de notre père au Stalag XII D.

Ses écrits originaux et en français ont été déposés avec son accord par ma soeur Françoise Ballay dans les années 1990. Ils peuvent être consultés à l'Association pour l'autobiographie.

 http://autobiographie.sitapa.org/textes-deposes-a-l-apa/article/la-grenette-site-historique-de-l-apa

https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/apa

 http://moro.claude.free.fr/treviri/Adolf_Welter_nicolas.pdf

 En septembre 1940, mon père est agé de 24 ans.
D'après la Synthèse de Nicolas Hannier :

"L'ouvrage recense également plusieurs témoignages de prisonniers dont des extraits du journal du prisonnier Jean-Louis Ballay auquel quatre pages sont consacrées. A son arrivée au camp en septembre 1940, Ballay se plaint du manque de propreté et d'espace dans les baraquements ainsi que de la difficulté de manger chaud. Il n'y reste cependant que quatre jours avant de se porter volontaire pour un travail d'ouvrier agricole dans une ferme située en dehors de la ville de Trèves. Coiffeur de profession, il n'est pas habitué à travailler dans les champs".

Il aurait sans doute été plus apte à travailler aux champs s'il était arrivé directement du salon de coiffure au Stalag.

Cependant, son activité de, soldat appelé, date d'octobre 1936, il avait 20 ans. A à peine 6 mois de retour dans la vie civile, il fut rappelé, comme bien d'autres, le 21 mars 1939.

Départ depuis Marseille pour Tunis 1-4 avril 1939. Marches de nuit (40 kms + ou -) - bivouac dans les déserts d'Afriques- tranchées- tempêtes de sables... retour en France en mai 1940 en pleine guerre et actif au combat. Il est fait prisonnier le 17 juin 1940 entre Orléans et Blois. Débute la longue colonne de prisonniers qui marcheront a Voves dejà le 22 juin, puis départ le 6 septembre jusqu'à Chartres avec le croisement d'une France en flammes et en exode. De la, c'est un convoi en train jusqu'à Limburg. Stalag XII A le 11 septembre, puis Stalag XII D le 25 septembre.

Mon père décrit les baraquements comme de grands hangars dont des lits superposés de cinq sont à même les planches. 3 heures de queues rythmée de coup de crosses pour récupérer une gamelle et encore queue pour recevoir un biscuit qu'il décrit comme ressembler à de la sciure de bois.
Apres s'être evadé le 6 juillet, repris, il retourna au Stalag à Trèves (XII D ?) le 13 juillet 1942.
De la, bien d'autres événements encore avant sa libération le 6 août 1943.

Merci de tous vos efforts a avoir rassemblé tous ces témoignages d'un passé historique. 


Le même jour Françoise me précise :

Je précise en effet qu'une amie a lu la traduction en Allemand de ce récit que monsieur Welter s'était procuré, elle y a relevé des données erronées grotesques laissant supposer que les prisonniers étaient bien traités au stalag.
Les textes que notre père a écrits comme mémoires de captivité, sont déposés à  l'APA, à Ambérieu en Bugey, où vous pouvez les consulter.

Ils portent, entre autres, pour titres :

Ma captivité aura duré 37 mois et demi
et 
Ma campagne de France

ref APA XXX (Association Pour l'Autobiographie) textes et photos, et documents divers d'archives.

Philippe Lejeune, fondateur de l'APA a écrit des articles sur ces récits de prisonniers de guerre (voir ci après "message du directeur de l'APA).

Le 13 janvier Françoise m'indique :

Voici, comme annoncé, des pages extraites au récit de captivité de Jean-Louis Ballay.
Vous trouverez notamment la partie qui concerne le Stalag XII D.

Il vous sera alors facile de constater la traduction fallacieuse qu'en a faite A. Welter qui a été en possession de ce texte qu'il a récupéré auprès des descendants de la famille de fermiers chez laquelle mon père était employé prisonnier.

Je joins aussi la note de synthèse et présentation composée par Philippe Lejeune, président de l'Association Pour L'Autobiographie, du récit complet déposé à  la Grenette d'Ambérieu en Bugey.

Le 15 janvier Françoise complète :

Pour moi, il n'y a pas d'interdit dans les documents que je vous ai transmis.
La mise au point concernant la traduction contestable du texte de notre père JL Ballay, par Mr Welter peut aussi y figurer ...


Jean Louis Ballay
Clic sur l'image pour agrandir

Le récit de Jean Louis. Six pages concernant le XII D parmi toutes celles qu'il a écrites durant cette période de guerre (quelques informations sur Jean Louis, non indiquées dans sa prose, sont forunies dans la synthèse de Nicolas Hannier que je vous invite à compulser).

Cliquer sur l'image. Et pour celles ou ceux qui auraient des difficultés à lire clic sur 
 PDF !




P7





P8




P9




P11




P12






P37




P38



P39


P40



Une histoire

de maladie



Carnet d'adresses
(2)





Carnet d'adresses
(3)





Carnet d'adresses
(4)




Message du fondateur président de l'APA


Quant au carnet d'adresses, et dans la mesure où par un hasard extraordinaire vous "reconnaitriez" une personne, vous pouvez me contacter à persocm@free.fr, je transmettrai aux enfants de Jean Louis...