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Stalag XII D
Récits de prisonniers Henri Ambroise |
Ceci est l'histoire du père à "Momo".
C'est par l'intermédiaire d'un réseau social (face book pour ne pas le nommer) que je l'ai "connu".
Maurice Ambroise.
Un hasard fait qu'il a effectué sa conscription "en face" de mon affectation (moi au 403ème BCS en 1971, lui au
68ème RALD en 1966, sur le plateau du Pétrisberg, Trèves, Allemagne).
Les réseaux sociaux étant fait pour communiquer, bien vite il m'indique que son père Henri AMBROISE a été prisonnier au stalag XII D.
De là à ce que j'inclue l'histoire du papa à Momo sur le site Treviri dédié à ces prisonniers, il n'y a qu'un pas que je franchis.
Henri n'est resté qu'un mois au stalag. Il a été affecté ensuite à un Kommando ce que relate Momo dans la correspondance ci après.
Henri
militaire
Clic
sur l'image pour agrandir
Message de
Momo (italique):
J'ai connu
une partie de ton casernement en face du 68 RALD
à mon époque 66/2/ C. Nous allions
nous former à la conduite.
En ce qui
concerne mon Papa, je n'ai qu'un de ses textes qui relate à
l'un de mes neveux (Eric
petit fils d'Henri) ce qu'était la guerre et son passage au
stalag 12 D.
Moi je ne l'ai
su qu'en Août 1968 quand nous sommes rendus, Papa, Maman et
ma future épouse,
au Belvédère.
En arrivant
devant le poste de garde, mon Papa surpris a dit: "C'est là
sur le
mâchefer que nous étions parqués
à l'aller pendant 1 mois. Mais au "retour"
c'était le contraire, "nous" dans les bâtiments et
"eux"
sur la place.
Je peux
essayer de numériser ses notes et peut être y
joindre quelques photos de sa captivité,
mais pas du stalag 12D, ce sera du Kommando 20 et de son passage
à la ferme de
la Famille Muller dans un petit village Weitersbach près de
Rhaunen Hunsruck.
Cette
famille a caché au péril de leur vie,
à la débâcle Allemande, deux
prisonniers
Français dont mon Papa.
Nous sommes encore
en relation et nous nous rencontrons à chaque occasions de
la vie et hélas des
deuils. Ils sont venus enterrer ma Maman, mon Papa, mon
frère.
Et nous (moi
et un de mes fils qui a comme parrain un proche de cette famille),
faisons le
relai de l'histoire.
Sommes allés
avec ma Maman mon Papa, mon épouse à
l'enterrement de la "patronne de mon
papa", de la maman du parrain de mon fils.
Mon Papa
était au 168 RIF au camp d'Elzange et avec
l'armée, le rappel des classes et
l'internement il y a passé au moins 7 ans de sa vie. Il
était marié et papa de
mon frère né le 08 mars 1940. A son retour mon
frère lui disait
"Monsieur".
Nous avons
eu de la chance car le Papa(Peter) du jeune enfant(Paul) de la ferme
Allemande
n'est jamais revenu du front Russe.
En 1954, à
Noel, ils sont venus nous rendre visite (Dun/Meuse) et pour
Pâques 1955 nous sommes
allés chez eux et l'été 55 j'y ai
passé un mois à conduire le vieux tracteur.
Tout ce que
je possède sur le sujet je peux te l'envoyer tu prendras ce
qui peu être utile
à la bonne cause.
Comme disait
à ma Maman "la patronne de Papa" "Krieg ist nicht gut" .
Sans connaitre l'Allemand les Mamans se comprenaient.
Nous
avons
fait avant tout le monde notre marché commun en
échangeant les produits. Cette
famille est ma famille de cœur qui a la même place
que celle de sang. J'ai tout
en double. Amitiés Momo L'Ardennais du 68 RALD.
 Passeport d'Henri avec Momo |
 Carte ancien combattant d'Henri Au milieu sur la photo de droite |
Le récit d'Henri à son petit fils Eric (9 pages).
Cliquer sur l'image. Et pour ceux qui auraient des difficultés à lire, vous pouvez cliquer sur PDF !
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