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Les Rues De Ma Jeunesse
Toulon, mes années cinquante
Ustensiles inoubliables

Début 2014. Je viens de recevoir un pps (comprenez un diaporama Powerpoint) qui me donne une nostalgie accompagnée d'un stress phénoménal.
Cette présentation se termine par :  "Si tu as connu tout cela et que tu utilises un ordinateur : Chapeau !"
La peur m'envahis, c'est mon cas !
Oh vieillesse ennemie, qu'a tu fais de mon corps ?
Je retrouve dans ce pps la plupart des objets que j'avais dans ma jeunesse, jouets, livres, meubles, solex, patins à roulettes, en somme divers ustensibles que je ne résiste pas à vous insérer ci après dans un tableau avec quelques commentaires.
Si vous êtes dans le même cas que moi, soit vous êtes fatalistes et dites que le temps est passé, soit l'angoisse vous prend car vous sentez une échéance approcher, soit vous faites comme moi et vous vous dites que vieillir n'est pas normal, qu'il faut rester toujours jeune... Une autre histoire. Cela arrivera un jour. C'est mon espoir. Et l'espoir fait vivre.
Alors, contemplez...


Le genre de "sucreries" que les copains appréciaient. Personnellement, je n'aimais pas trop sucer les batons de réglisse...
Je préférais nettement les carembars
Un peu moins les malabars
Ma passion, les réglisses en spirales (avec un bonbon rose au milieu, ici absent !). Nous vendions nos illustrés, récupérions dans les poubelles les bouteilles qui se "déconsignaient" pour se faire un peu d'argent. Et ensuite, un sprint à la marchande de bonbons sur le cours Lafayette...
Les bouteilles que nous déconsignions. Il y avait également celles de bière...
Notez la bouteille "étoilée"...
Les pièces que nous réupérions. Il y avait aussi la grosse de cinq centimes (visible dans un autre onglet du site). Récupérions, soit en déconsignant nos bouteilles, soit en "se battant" devant la cathédrale lorsque sonnaient les cloches à l'occasion de baptèmes ou de mariages. Les pièces "pleuvaient" alors.
Le fameux martinet. Il ne restait plus qu'un brin sur celui de ma mère. Je m'évertuais, en effet, à les faire "disparaitre"...

Les fameuses ardoises que nous utilisions en primaire. Les doigts étaient souvent blancs de craie et nos blouses en patissaient...
Ma mère et mon père m'en ont payé une ! De boîte à compas. Sans doute un peu plus petite, mais bien utile.

Et la règle, l'équerre, le compas en bois ? Même le rapporteur en ferraille ! Qui n'en a pas eu ?
L'encrier. Mes premières années de primaire... Je ne pense pas que nous en ayons eu jusqu'au CM2. Le stylo bille a remplacé l'encre qui nous tachait les doigts.
La plume sergent major ! Allez, faites un effort. Je suis certain que vous vous en souvenez.
Les cahiers de brouillon. Avec au verso les fameuses tables de multiplication. Fallait les savoir celles là !

Les billes. De toutes les couleurs. inutile d'en parler. Dans un autre onglet du site, j'indiquais que les trous des plaques d'égout nous servaient de "pot". C'est au milieu des rues que nous jouïons...
Je dois posseder encore la boîte de domino ! Un demi siècle d'existence...
Le backgammon. Avec mon copain Christian nous y jouïons souvent. Si je vous disais que je n'en connais plus les règles.
Les chevaux aussi étaient notre "dada". Le loto rarement...

Le meccano ? Toujours "présent". C'est le petit fils qui doit l'avoir chez lui dans une armoire...
Les osselets. Un rouge quatre blancs, en fer ou en plastique (moins bien) que nous faisions sauter dans nos mains ! Combien de fois y avons nous joué ? Un nombre incalculable...
Le yoyo. Et les "crises" que nous prenions lorsque le fil s'emmêlait.
Les soubidous. J'en ai réalisé un certain nombre. Spécialiste des bouteilles et des hélicoptères. Je ne sais même plus comment on "commence". Il me faut un apprentissage...
Les porte clefs. Un rêve. Accrochés au passant du panatalon. Nous y faisions attention comme à la prunelle de nos yeux. C'était si difficile d'en obtenir...
Les patins à roulettes. Je les ai encore plus d'un demi siècle après. Comme relaté dans l'onglet "quelques écrits sur ma jeunesse", c'était la place de la Liberté qui appréciait nos virevoltes. Le beau temps devait être de rigueur.
La trottinette. Mémorable. La mienne était bleue ciel. Mais sans pédale. C'était plus cher. Fallait pédaler à la force des pieds...
Le lance pierre. A vrai dire, le nôtre était fait "maison" et le manche était en fer. Une élastique plutôt qu'un caoutchouc. Nous lancions des papiers pliés le plus possible pour que cela soit "plus dur". En somme des "lance papiers"...
Le cosi. J'ai eu le même dès ma plus tendre enfance. 50 ans après, il sert de rangement dans ma buanderie. Rien ne se perd...
Le moulin à café. Combien de fois ai-je tourné la manivelle pour broyer les grains de café ! Ma mère ne m'oubliait jamais pour cette "corvée". Il a disparu allez savoir où...
La singer à pédale. Lorsque ma mère travaillait dessus, les courroies n'avaient qu'à bien se tenir car elle moulinait d'une façon digne des plus grands experts. Oui ! Je la possède encore. Dans la buanderie. Faudrait refaire le support bois. Un travail de décoration car ce n'est plus rentable à la brocante. Trop cher pour récuperer peu d'argent. Celle là se monnayait encore 150 euros il y a peu.

Le poste TSF. Le nôtre était sensiblement identique. Il me permettait d'écouter les retransmissions footbalistiques dans les années soixante. Le dimanche, cela occupait le temps.

La lessiveuse. Nous n'avions pas de machine à laver. Loin s'en faut. Lorsque nous allions au lavoir de la rue Fougassière (lavoir qui se trouvait sortie Ouest du parking Peiresc et qui a disparu depuis for longtemps), elle nous était bien utile pour transporter le linge.

Le solex. Seul notre "chef de bande" en possédait un. Normal, ses parents avaient plus de possiblité que nous. Patrick était le fils du boucher qui habitait en face. Ce fameux solex qui nous camboulait pour de brèves promenades en ville.
FIN.
Cette mobylette (la bleue de Motobécane), je ne l'ai eue que plus tard lorsque j'ai déménagé sur Bormes, village charmant que tout le monde connaît. Je n'ai pas résisté au plaisir de l'insérer. Elle montre la transition entre mon enfance et mon adolescence.
Sans doute un jour en raconterais-je les péripéties...