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Les Rues De Ma Jeunesse
Toulon, mes années cinquante
Besagne, le RCT, le SCT et une anecdote particulière

Besagne.
Lorsqu'un Toulonnais parle de Besagne, cela veut tout dire. J'ai fréquenté dans les années 54-56 (mettre 19 devant), la Mat Sup de Besagne, comprenez la Maternelle Supérieure (voir onglets "quelques écrits sur ma jeunesse", "premiers souvenirs" où j'y consacre un passage). Je pourrais vous insérer un lien, mais ce serait trop facile. La curiosité va pousser à chercher !
Besagne, c'est presque l'Université... Car l'Université de Besagne existe. Elle a formé pas mal de jeunes. Maintenant elle a disparue dans un conglomérat de négoces et Besagne n'est plus ce que c'était. Oui, elle a disparue dans les années 80 (toujours 19 devant) lorsque des promoteurs, avec l'aval de la mairie, ont donné leur feu vert pour donner le coup de grâce à nos écoles. Et entre autre, il y avait celle du RCT, comprenez le Rugby Club Toulonnais. Mais celle là, fallait être fort pour la supprimer car je crois qu'elle existe encore.
Combien de fois ai-je demandé à ma mère de pouvoir m'y inscrire. Et chaque fois c'était la même réponse : C'est trop dangereux pour toi !
Et pourtant...
En 1962, mon professeur d'histoire Géo au lycée Dumont D'Urville (devenu par la suite le lycée Peiresc), était 3/4 aile de la fameuse équipe du RCT. Nous le voyions arriver parfois le lundi avec l'oeil au "beurre noir". Debru était son nom. Il nous racontait des anecdotes. Nous aimions.
Mais, laissons parler Charly de Besagne !

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Ils n'étaient pas encore là, mais un peu moins d'une décennie plus tard, nous avons eu nos trois internationaux fort connnus au RCT ! "Nounours" le pilier, alias Aldo Gruarin, Herrero André et Christian Carrère qui a même été capitaine de l'équipe de France.
Bien évidemment Charly les a croqués !

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J'ai volontairement laissé "la pub" qui, peut être mis à part celle d'André et son fameux restaurant sur le port, est obsolète.
Besagne...
Dans l'onglet "les surfeurs nous écrivent" Jacques, un ancien de Dutasta a inséré une photo que je reprends ici pour comparer avec l'époque actuelle...
Si je résumais, je dirais "qu'ils ont tout foutu en l'air". N'oubliez pas d'aller voir le commentaire de Jacques dans cet onglet, commentaire qui précise que dans les années 50-60 il y avait une usine de mise en bouteilles (cerclée sur la photo de Jacques).... A vrai dire je ne m'en souviens pas... Comme quoi la mémoire !


Une photo de 50-60 de Jacques

Photo FB

"les fils de Besagne"

A Toulon, il y a le RCT, mais il y avait également le SCT.
Je mets le SCT à l'imparfait car, malheureusement, il n'est plus au niveau où il était dans les années soixante dix. Le SCT, comprenez le Sporting Club Toulonnais, était alors en ce que l'on appelle maintenant la L1. C'est du foot bien sûr !
Et là encore, Charly s'est fait un plaisir à esquisser cette fameuse équipe.


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Pour l'anecdote je précise qu'un "enfant" de mon village, dans lequel j'ai émigré en 1963 (Bormes les Mimosas), faisait partie de cette équipe. Cherchez bien sur le croquis, il se nomme Bertoli ! Il était doué en foot et lorsque ses talents ont été découverts, il n'a pu rester "au bled" ! Il s'est expatrié à Toulon et bien lui en a pris. Nous avons connu sa famille... Maintenant c'est un retraité qui, comme certainement tous les retraités, "prend du bon temps"... Je le croise rarement, mais cela est arrivé !

Et tout ce beau monde. Allaient t'ils chez Gaetano le pizzaiolo lorsque les matchs étaient finis ? Allez savoir.
Gaétano a également été "croqué" par Charly, c'est qu'il devait être passablement connu. Je n'ai pas hésité à insérer ce portrait car, je dois vous l'avouer, j'ai connu dans les années 90 (19 devant) un Gaétano pizzaiolo sur le port de Toulon. Sans doute le fils ?


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Et nous en arrivons à notre anecdote... Vous verrez, elle a trait au rugby aussi. Et Christian n'est pas étranger à l'affaire (Carrère si vous avez perdu le fil)...
Mais que je raconte !

Magnaque...

1948, 1950, 1968, 2014, rue Magnaque, rue Saint Andrieux, tout tourbillonne dans ma tête.

Non, ne me prenez pas pour un fou ! Quand je dis magnaque, je ne dis pas maniaque !

En ce début 2014, j'écris ces lignes pour vous narrer (encore) une anecdote pas "piquée des vers" qui me "tombe sur le palto" !

Mais revenons un peu en arrière.
1968.

J'avais migré de ma "bonne vieille ville de Toulon" et plus exactement du vieux Toulon, rue Saint Andrieux, au numéro un, où j'avais passé mes treize premières années depuis ma naissance en 1950 et qui fait l'objet de ce site internet.
Bormes les Mimosas, près du Lavandou, charmant village m'a accueilli à bras ouvert dirons nous.
Scolarisé au Lycée jean Aicard de Hyères il fallait, outre suivre les cours, faire un peu de sport pour se détendre, non pas seulement la tête, mais les muscles également.

Une bande de copains Lavandourains et Borméens mélangés que je fréquentais avaient eu l'idée de "s'inscrire" au rugby club, ce qui ne plaisait guère à ma mère qui craignait, à chaque fois que j'allais aux entraînements, me voir revenir le tricot déchiré avec quelques bosses.
Tant pis, j'y allais quand même. Une bonne ambiance.

Juste avant de "lancer des pavés", fin avril, un article de journal immortalisa l'évènement.

"La formation de la section SOL Rugby se précise". SOL, sans doute Sport Olympique du Lavandou ?

Entrainements bi hebdomadaires, "on" (les néophytes que nous étions") allait bientôt être opposés à une formation de Toulon (tiens…) commandée par le grand maître à jouer, Christian Carrère, capitaine de l'équipe de France. Et dans la longue liste des néophytes outre "votre serviteur", un certain Alain (Touchard).
Sacré Alain. Un voisin que je croise depuis pas mal d'années. Force oblige, puisqu'il s'est marié avec la fille d'un riverain de notre charmante rue à Bormes les Mimosas.
Rarement, ce n'est pas trop un causeur, nous parlions de notre jeunesse, du rugby club du Lavandou, des copains…

La soustraction qui s'immisce dans mon cerveau défrise le peu de cheveux qu'il me reste !
2014 moins 1968 égale ?
Si je compte (encore) bien, cela devrait avoir pour résultat 46. Quarante six ans que nous nous passions le ballon ovale…

Et où est elle passée l'anecdote ?

J'avais appris par la bande (son beau frère me semble t'il) qu'Alain était originaire de Toulon. Jusque là rien de bien particulier, combien sont originaires de cette ville ? Nous en trouvons de partout….

"Oh Alain ! Che me dier pitchoun ?" Un peu de Provençal pour relever "la sauce".
Ce matin, un matin de février 2014, je venais de sortir de mon portail et Alain promenait ses chiens, à l'habitude le long de "notre chemin" …
"Toujours pareil"…

Et l'on causa quelques minutes.

"Tiens, on m'a dit que tu étais originaire de Toulon ?" lançais-je.
"Ouais, centre ville, rue Magnaque"
"Rue Magnaque? T'as bien dit rue Magnaque ?"
"Ouais, au 33, j'y ai vécu de quand je suis né en 1948 jusqu'en 1966, après je suis venu au Lavandou…"

Heureusement que le dessus de la box du compteur à eau du voisin me servit de siège pour ne pas que "je tombasse" à la renverse.

Le 33 de la rue magnaque fin 2014... Enfin, je le suppose car en face c'est le 32bis !

"Impossible ! J'ai vécu de 1950 à 1963 rue Saint Andrieux à quelques dizaines de mètres de chez toi. Tu ne vas pas me dire que l'on ne s'est pas croisé ???"

Et de là s'ensuivit une liste des personnes que nous côtoyions à l'époque.

Les négoces étaient les mêmes, bien sûr. "La Bresse" marchand de volailles du coin de la rue des Boucheries et de la place des Orfèvres, le marchand de bonbons (le père de mon copain Christian) juste à côté, la poissonnerie du bas de chez moi (Clarisse), le boucher du coin de la rue Brunetière dont le fils Patrick était notre chef de bande, Maurice et son père qui avait le magasin de tissus "en haut" de la rue Magnaque, les pièces de cinq francs et de deux francs que nous allions, en nous battant un peu quand même, récupérer lorsque les cloches sonnaient devant la cathédrale le samedi (merci aux baptêmes et aux mariages), la marchande de bonbons du cours Lafayette qui les récupérait, etc, etc, etc.

Près de quarante ans que l'on se croise, sans le savoir, et s'apercevoir ensuite que nous fréquentions les mêmes rues, dans notre enfance.
La vie est faite de ces coïncidences imprévisibles. Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas ai-je l'habitude de dire.

Eh Alain !
Sais-tu qu'au numéro 25 de la rue Magnaque, il y avait José Mange ? Il est vrai qu'il est mort en 1935 et tu n'as pu le connaitre.
C'était un peintre paysagiste et un poète félibre Français.
Je ne peux que t'inviter à compulser l'onglet "Personnages célèbres de mon quartier" (sommaire) de ce site.

Impensable qu'une concomitance de plus d'une décennie puisse se passer sans que l'on se croise. Les copains de mes copains devaient être tes copains !
Il ne me reste plus qu'à insérer tout cela sur le site. Ce que je fais. Faudra demander des droits d'auteur !
Et je ne peux que t'inciter à compulser toutes ces pages web. Voir l'évolution du quartier de notre jeunesse.

Personnellement je le décris dans l'onglet "quelques écrits sur ma jeunesse" et là il faut cliquer sur "requiem de la basse ville".

Un changement notable. Irréversible…

Tant que tu y es, clique aussi sur l'onglet "historique des rues" (sommaire), tu la verras "ta rue Magnaque"...



La rue Saint Andrieux et la rue Magnaque  sont derrière nous !
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)