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Les Rues De Ma Jeunesse
Toulon, mes années
cinquante
Besagne, le RCT, le SCT et une anecdote particulière |
![]() Une photo de 50-60 de Jacques |
![]() Photo FB "les fils de Besagne" |
Mais revenons un peu
en arrière.
1968.
J'avais
migré de ma "bonne vieille ville de Toulon"
et plus exactement du vieux Toulon, rue Saint Andrieux, au
numéro un, où
j'avais passé mes treize premières
années depuis ma naissance en 1950 et qui
fait l'objet de ce site internet.
Bormes les Mimosas, près du Lavandou, charmant village m'a
accueilli à bras ouvert dirons nous.
Scolarisé au Lycée jean Aicard de
Hyères il fallait, outre
suivre les cours, faire un peu de sport pour se détendre,
non pas seulement la
tête, mais les muscles également.
Une bande de copains
Lavandourains et Borméens mélangés que
je fréquentais avaient eu l'idée de "s'inscrire"
au rugby club, ce qui
ne plaisait guère à ma mère qui
craignait, à chaque fois que j'allais aux
entraînements,
me voir revenir le tricot déchiré avec quelques
bosses.
Tant pis, j'y allais
quand même. Une bonne ambiance.
Juste avant de "lancer des pavés", fin avril, un article de journal immortalisa l'évènement.
"La formation de la section SOL Rugby se précise". SOL, sans doute Sport Olympique du Lavandou ?
Entrainements bi
hebdomadaires, "on" (les
néophytes que nous étions") allait
bientôt être opposés à une
formation de
Toulon (tiens…) commandée par le grand
maître à jouer, Christian Carrère,
capitaine de
l'équipe de France. Et dans la longue liste des
néophytes outre "votre
serviteur", un certain Alain (Touchard).
Sacré
Alain. Un voisin que je croise depuis pas mal
d'années. Force oblige, puisqu'il s'est marié
avec la fille d'un riverain de
notre charmante rue à Bormes les Mimosas.
Rarement, ce n'est
pas trop un causeur, nous parlions de
notre jeunesse, du rugby club du Lavandou, des copains…
La soustraction qui
s'immisce dans mon cerveau défrise le
peu de cheveux qu'il me reste !
2014 moins 1968
égale ?
Si je compte
(encore) bien, cela devrait avoir pour résultat
46. Quarante six ans que nous nous passions le ballon ovale…
Et où est elle passée l'anecdote ?
J'avais appris par la bande (son beau frère me semble t'il) qu'Alain était originaire de Toulon. Jusque là rien de bien particulier, combien sont originaires de cette ville ? Nous en trouvons de partout….
"Oh Alain ! Che me
dier pitchoun ?" Un peu de
Provençal pour relever "la sauce".
Ce matin, un matin
de février 2014, je venais de sortir de mon portail et Alain
promenait ses chiens, à l'habitude le long de "notre chemin"
…
"Toujours
pareil"…
Et l'on causa quelques minutes.
"Tiens, on m'a dit
que tu étais originaire de Toulon
?" lançais-je.
"Ouais, centre
ville, rue Magnaque"
"Rue Magnaque? T'as
bien dit rue Magnaque ?"
"Ouais, au 33, j'y
ai vécu de quand je suis né en 1948
jusqu'en 1966, après je suis venu au Lavandou…"
Heureusement que le dessus de la box du compteur à eau du voisin me servit de siège pour ne pas que "je tombasse" à la renverse.
Le 33 de la rue magnaque fin 2014... Enfin, je le suppose car en face c'est le 32bis !
"Impossible ! J'ai vécu de 1950 à 1963 rue Saint Andrieux à quelques dizaines de mètres de chez toi. Tu ne vas pas me dire que l'on ne s'est pas croisé ???"
Et de là s'ensuivit une liste des personnes que nous côtoyions à l'époque.
Les négoces étaient les mêmes, bien sûr. "La Bresse" marchand de volailles du coin de la rue des Boucheries et de la place des Orfèvres, le marchand de bonbons (le père de mon copain Christian) juste à côté, la poissonnerie du bas de chez moi (Clarisse), le boucher du coin de la rue Brunetière dont le fils Patrick était notre chef de bande, Maurice et son père qui avait le magasin de tissus "en haut" de la rue Magnaque, les pièces de cinq francs et de deux francs que nous allions, en nous battant un peu quand même, récupérer lorsque les cloches sonnaient devant la cathédrale le samedi (merci aux baptêmes et aux mariages), la marchande de bonbons du cours Lafayette qui les récupérait, etc, etc, etc.
Près de
quarante ans que l'on se croise, sans le savoir,
et s'apercevoir ensuite que nous fréquentions les
mêmes rues, dans notre enfance.
La vie est faite de
ces coïncidences imprévisibles. Il n'y a
que les montagnes qui ne se rencontrent pas ai-je l'habitude de dire.
Eh Alain !
Sais-tu qu'au
numéro 25 de la rue Magnaque, il y avait José
Mange ? Il est vrai qu'il est mort en 1935 et tu n'as pu le connaitre.
C'était
un peintre
paysagiste et un poète félibre
Français.
Je
ne peux que
t'inviter à compulser l'onglet "Personnages
célèbres de mon quartier"
(sommaire) de ce site.
Impensable qu'une
concomitance de plus d'une décennie puisse
se passer sans que l'on se croise. Les copains de mes copains devaient
être tes copains
!
Il ne me reste plus
qu'à insérer tout cela sur le site.
Ce que je fais. Faudra demander des droits d'auteur !
Et je ne peux que
t'inciter à compulser toutes ces pages web.
Voir l'évolution du quartier de notre jeunesse.
Personnellement je le décris dans l'onglet "quelques écrits sur ma jeunesse" et là il faut cliquer sur "requiem de la basse ville".
Un changement notable. Irréversible…
Tant que tu y es, clique aussi sur l'onglet "historique des rues" (sommaire), tu la verras "ta rue Magnaque"...